La ronchopathie (ou ronflement) ravage sur son passage le sommeil de votre conjoint(e) et rend tout le monde irritable dès le matin. Cette respiration bruyante incontrôlable est engendrée par l’obstruction partielle des voies respiratoires entre la langue et l’arrière du palais.
Sauf en cas d’apnée du sommeil, la ronchopathie n’est pas dangereuse, seulement gênante pour le repos de tous. S’il n’est pas toujours facile d’en venir à bout, il existe quelques solutions simples pour amoindrir ou terrasser définitivement les ronflements.
1. Équipez-vous d’un oreiller spécial
La ronchopathie est souvent liée à une posture de sommeil favorisant une respiration bruyante par la bouche. Ainsi, si vous avez tendance à dormir sur le dos, changez vos habitudes en privilégiant une position latérale ou ventrale. Mais s’il est facile, le soir, de se coucher sur le côté, comment tenir le cap toute la nuit sans se retourner sur le dos, ni se remettre à ronfler ?
Dotez-vous tout simplement d’un oreiller anti-ronflement, dont la forme est spécialement conçue pour obliger le corps à adopter la posture adéquate. Sinon utilisez plusieurs oreillers afin de surélever votre tête, ce qui permettra à la fois de dégager vos voies respiratoire, et éviter que vous fassiez une apnée du sommeil.
2. La gymnastique anti-ronflement
Les ronflements étant la plupart du temps dus à un relâchement des muscles du pharynx, un peu d’entraînement quotidien peut suffire pour y remédier. Vous n’êtes pas sportif ? Pas de panique, vous ne devriez pas trop transpirer ! Régulièrement et plusieurs fois d’affilée, pratiquez ces deux exercices :
- en contractant les muscles de votre bouche, articulez la série de voyelles A, E, I, O, U ;
- ensuite, tirez la langue aussi loin que possible pour tenter de toucher votre nez.
En vous exerçant chaque jour, vous raffermirez les muscles responsables du ronflement et retrouverez un sommeil silencieux.
3. Soignez l’air de votre chambre
La sécheresse de l’air ambiant peut aussi accentuer la ronchopathie. L’astuce ? L’humidificateur d’intérieur, qui permet de rééquilibrer le taux d’hygrométrie. Avant de vous coucher, veillez en outre à avoir toujours à disposition un verre ou une bouteille d’eau pour vous réhydrater au cours de la nuit, dès que la soif se fait sentir.
4. Dormir sur le ventre
Le fait de dormir sur le ventre permettra à votre langue de se positionner vers l’avant de votre mâchoire, et ainsi permettre une ouverture plus grande de l’entrée de vos voies respiratoires.
Au contraire si vous êtes un ronfleur chronique et que vous vous allongez sur le dos pour vous endormir, votre langue va obstruer le passage de l’air en réduisant l’espace avec votre palais, ce qui aura comme conséquence d’accentuer vos ronflements. Alors préférez la position sur le ventre, du moins au début de votre sommeil afin de permettre à celui ou celle qui dort avec vous d’entamer la nuit de la manière la plus paisible qu’il soit.
5. Limitez la consommation d’alcool
Il est vrai qu’il est agréable de boire un petit apéritif après une journée de travail bien remplie, ou bien d’accompagner un plat de viande avec du bon vin rouge. Cependant l’alcool aura comme effet de détendre votre luette et les tissus de votre palais qui lors de votre sommeil, vont se mettre à vibrer au passage de l’air. Pour limiter les risques de ronfler, évitez de boire de l’alcool le soir.
6. Limitez les somnifères
Tout comme l’alcool, les somnifères vont agir comme des sédatifs qui vont jouer sur la tonicité de votre luette, ainsi que sur les muscles de votre gorge. Ceux-ci vont se relâcher et provoquer les vibrations qui causent votre ronflement. Les somnifères vous aide à dormir certes, mais ils n’aideront pas la personne qui se trouve dans votre lit à trouver le sommeil.
7. La pince à nez
Aussi appelée clip ou anneau nasal, la pince anti-ronflement est encore plébiscitée. Elle s’insère à la base de l’arête centrale de votre nez et maintient les narines bien ouvertes pour faciliter le passage de l’air et une respiration par le nez. Souvent en silicone, elle est d’utilisation facile, mais est soumise à certaines contre-indications. Mieux vaut donc se renseigner auprès de son médecin avant d’y recourir.
8. Les soins disponibles en pharmacie
Autre solution : les sprays nasaux ou buccaux. Ceux-ci ont en effet pour propriétés de lubrifier le voile du palais, c’est-à-dire la zone se terminant par la luette. A base d’eau ou d’huiles essentielles, ils dégagent efficacement les voies respiratoires. Pour ceux que la simple idée de vaporiser leur nez ou leur gorge indisposerait, il existe des pastilles à sucer, dont les effets sont similaires.
9. L’homéopathie et les remèdes maison
Pour les ronflements occasionnels de cause infectieuse ou allergique (rhume, grippe, allergies au pollen, aux acariens, etc.), rien de mieux que les vieux remèdes de grand-mère qui marchent à tous les coups ! Parmi les incontournables ?
Les inhalations bien sûr, à réaliser avant de dormir. Un bol d’eau bouillante, à laquelle vous ajoutez 3 ou 4 gouttes d’huile essentielle de thym, eucalyptus, lavande, ou même marjolaine en cas de ronchopathie récurrente, et le tour est joué ! Avalez également ½ cuillère d’huile d’olive mélangée à ½ cuillère de miel. Ces remèdes naturels apaiseront l’inflammation et décongestionneront vos voies respiratoires, pour des nuits plus calmes.
10. Et pourquoi pas l’acupuncture ?
De fil en aiguille, si vous n’avez pas trouvé la solution miracle, il vous reste la possibilité de consulter un acupuncteur, qui saura stimuler certaines zones de votre corps, à savoir le foie, la rate ou les reins, pour traiter le ronflement. Une fois passée l’appréhension, vous ne risquez rien, en effet, à essayer cette médecine douce et sans douleur.