On le sait tous, le français est une langue difficile et il nous arrive à tous de nous tromper autant à l’oral qu’à l’écrit.
On vous présente donc quelques fautes qui nous paraissent naturelles alors qu’elles piquent les yeux ou nous font mal aux oreilles afin de vous éviter de les reproduire (encore une fois) !
Enlever la négation lorsque vous écrivez
On le sait bien, à l’oral nous avons tous ce tic de langage et nous avons tendance à l’appliquer également à l’écrit ! On ne doit donc pas écrire “Clément est pas un as en orthographe” mais “Clément n’est pas un…”.
“Imaginaux” à la place d’imaginables
Bon, clairement là c’est du très lourd ! Les personnes tentées de dire “imaginaux” plutôt que “imaginables” devraient sérieusement réapprendre les bases.
Le pléonasme “voire même”
Tout le monde fait cette faute lorsque l’on veut surenchérir ! Oui oui, vous voyez très bien de quoi je parle… Par exemple vous dîtes “Claire est contente, voir même surexcitée de sortir !”.
Ceci est un pléonasme (“monter en haut”, “descendre en bas”), ce n’est donc pas du tout français. Il faudrait dire “Claire est contente, voire surexcitée de sortir !”.
Vous croivez, vous boivez, vous disez…
Es-ce vraiment utile de débattre sur ces fautes ? Ces conjugaisons sont bien évidemment fausses et pourtant beaucoup trop de personnes les font quotidiennement.
C’est vrai que parfois on pourrait se dire que ce serait plus simple de conjuguer ces verbes de cette manière, je suis d’accord ! Malheureusement, l’Académie française n’est pas totalement ok avec ça…
“Festivaux” :O
“Festivaux” fait parti de la longue liste des mots que l’on ne sait pas écrire au pluriel au même titre que “chacal” ou “banal”. Oui je sais, vous vous demandez certainement pourquoi l’Académie française a décidé d’également nous embêter sur ces mots et n’a pas simplement appliqué les mêmes règles d’orthographe pour tous les mots finissant par -al !
On ne saura jamais pourquoi… en attendant, on dit donc des “festivals” !
Après que + subjonctif à la place de l’indicatif
Ceci est une erreur logique, et non, je ne dis pas ça parce que moi aussi je fais cette faute quasiment tous les jours… Il faut TOUJOURS utiliser l’indicatif après “après que” et non pas le subjonctif. On ne dit donc pas “Après qu’il soit venu nous voir” mais bien “Après qu’il est venu nous voir”.
Ce n’est pas très agréable à l’oreille mais pourtant l’utilisation du subjonctif ici est une faute de conjugaison mais également un non-sens. “Avant que” implique l’idée d’une éventualité tandis que “après que” implique l’idée d’une action déjà accomplie.
“Pourrite” comme féminin de “pourri”
Et cette faute on en parle ou pas ? Le fait de rajouter “te” au féminin de pourri est une manière d’appuyer encore plus le dégoût. Mais malheureusement, “pourri” s’écrira toujours “pourrie” au féminin.
Dire “chuis” au lieu de “je suis”
Clairement, je suis d’accord sur le fait qu’on ne va pas s’embêter à articuler pour ces deux mots “je” et “suis”, mais lorsqu’il s’agit de les écrire, vous devrez faire l’effort. Il faut simplement savoir que ce n’est pas français mais est-ce vraiment important de le répéter ?
Parler du truc “à” machin…
Qu’on se mette d’accord une dernière fois : on ne dit pas “le gros bide à Constance” mais le “gros bide DE Constance”. Si vous doutez, il existe un moyen mnmotechnique qui vous aidera, on ne dit pas une “crotte à nez” !
Les mots exprimant la gêne alors qu’ils n’existent pas : “badant” ou “malaisant”
Et oui je sais vous êtes triste d’apprendre que les mots “malaisant” et “badant” n’existent pas dans la langue française… Mais ne vous inquiétez pas il existe d’autres mots pour exprimer un malaise tel que “gênant” ou “embarrassant”. Alors ne soyez pas stupide et ne faites plus ces fautes.
“J’ai mal à ma tête”
Les seules personnes excusées pour cette faute sont les parents ayant des enfants en bas-âge ou bien que vous ayez vous-même trois ans (ce qui serait très étrange, qu’on se le dise). Explication: on ne peut avoir mal qu’à nos propres parties du corps, donc inutile d’utiliser un article possessif.
Ecrire “malgré” avec un S
De nombreuses personnes hésitent toujours entre écrire “malgré” ou “malgrés”. Pourtant c’est tout simple, le mot “malgré” est INVARIABLE et ne prend JAMAIS de “s”. Et un petit conseil en plus, “malgré” n’est jamais suivi de “que”, ça fait très mal aux oreilles !